La morphologie de l'oiseau

La morphologie externe des oiseaux:

Bonjour,

Je remarque souvent que lorsque l'on parle des parties du corps, des plumes ... Les termes employés sont souvent assez imprécis.

Je me suis donc "amusé" à reprendre sur une seule image les termes qu'il faudrait idéalement employer lorsque l'on parle de la morphologie de nos petits protégés.

Évidemment, je n'ai pas la prétention d'avoir tout noté, sans quoi, de toutes façons, le dessin aurait été incompréhensible.

Toutefois, les parties principales du corps de l'oiseau sont mentionnées!

merci losss, je me permet de rajouter une image moins explicite mais ca va rappeler des souvenirs

planche scolaire de nos années primaires..... (trouvé vide grenier)

Le système respiratoire des oiseaux:

Voici le complément demandé:

L’appareil circulatoire des oiseaux


Principes généraux (humains, mammifères, oiseaux).


On distingue :


La grande circulation qui transporte le sang du cœur vers les muscles et organes

La petite circulation qui transporte le sang du cœur vers les poumons





La grande circulation :


Dans la grande circulation, le ventricule gauche du cœur expulse le sang oxygéné via l'artère aorte vers autres veines, puis les capillaires des différents organes où s'effectuent divers échanges.

L'aorte est une artère élastique et épaisse capable de résister aux hautes pressions lors de la contraction cardiaque.

Son élasticité contribue à la restitution d'un débit continu alors que les contractions cardiaques sont discontinues.


La petite circulation :


Dans la petite circulation, le ventricule droit du cœur propulse le sang pauvre en oxygène via l'artère pulmonaire vers les poumons.

Le sang enrichi en oxygène, revient à l’oreillette gauche du cœur, puis passe vers la grande circulation via le ventricule gauche.

A titre indicatif, on considère chez l’humain un nombre de pulsations entre 60 et 100 par minute, au repos (selon l’âge, l’état de santé etc…)




A titre indicatif, on considère chez l’humain un nombre de pulsations entre 60 et 100 par minute, au repos (selon l’âge, l’état de santé etc…)

La température corporelle normale chez l’humain oscille entre 36 et 37°C


Les particularités du système circulatoire chez les oiseaux.


Dans l’étude de l’appareil respiratoire, nous avons vu que celui-ci est très différent entre les mammifères et l’oiseau.

Cependant, la circulation sanguine en elle-même ne diffère pas beaucoup entre les mammifères et les oiseaux, mais il faut quand-même noter quelques différences.


1. Il existe dans la peau de la région ventrale des oiseaux un plexus incubateur.

Il correspond extérieurement à des régions privées de plume et que l'oiseau élargit encore en s'arrachant le duvet (canards) à l'époque de l'incubation.

Ordinairement ce plexus est surtout développé chez les femelles.


2. Le ventricule gauche est plus développé chez les oiseaux que chez les mammifères.

Le cœur est très volumineux chez les bons voiliers où il représente en moyenne 2 % du poids total, alors que chez certains oiseaux qui volent à peine, il n'en forme que 0,25 %.


3. Le nombre de pulsations cardiaques est plus important chez les oiseaux que chez les mammifères.

Il s'élève pour les oiseaux purement terrestres et volumineux comme l’autruche à 140 pulsations par minute.

Pour les petites espèces comme les mésanges, il peut monter jusqu’à 800 voire 1000 pulsations par minute.


4. La température interne d’un oiseau est également supérieure à celle des mammifères.

Elle est en moyenne de 40 à 41 °C et atteint 43,5 °C au maximum.

La température interne des oiseaux est régulée en partie grâce aux sacs aériens et au plumage.
                                 
En hiver, ils ébouriffent leurs plumes et emprisonnent ainsi de l'air qui diminue fortement les pertes caloriques.

En cette saison, la période la plus critique est la nuit, où ils ne peuvent se nourrir.

Pour éviter au maximum un refroidissement trop important, certains se serrent les uns contre les autres.


5. Quelques Oiseaux entrent en léthargie quand les conditions climatiques leurs sont défavorables ou, chez les jeunes martinets lorsque les parents font des absences prolongées.

Par mauvais temps, cet oiseau n’hésite pas à fuir à plusieurs centaines de kilomètres pour retrouver un ciel plus clément, et revenir dès l’amélioration météorologique.

Pendant cette absence prolongée des parents, les jeunes martinets ‘abandonnés’ entrent en léthargie.

Les parents les en sortent en les réchauffant et en leur apportant des boulettes d’insectes qu’ils ont gobés sur le chemin du retour.

Cette durée de léthargie peut durer jusqu’une semaine.


6. Certaines espèces ont la capacité de modifier la viscosité de leur hémoglobine et des caractéristiques de leur système respiratoire en fonction de l'altitude ou des efforts à effectuer.


7. Les oiseaux ont un système de coagulation sanguine peu efficace.



Sources :



https://fr.wikipedia.org/wiki/Appareil_cardiovasculaire

http://www.cosmovisions.com/oiseauxAnatomie.htm

http://www.oiseau.info/appareil.respiratoire.circulatoire.html

http://www.cowb.be/oiseau-du-mois-le-martinet-noir/

Le système nerveux et les sens chez les oiseaux :


Comme chez l’être humain, le système nerveux des oiseaux est, en simplifiant, composé de deux parties :


-Le système nerveux central

-le système nerveux périphérique


Sans simplifier , les scientifiques comptent en plus un système nerveux  végétatif qui est lui-même divisé en ‘système nerveux sympathique’ et ‘système nerveux parasympathique’.

Mais laissons ceux-là aux hommes de science !



Le système nerveux central : est la partie du système nerveux comprenant le cerveau et la moelle épinière.

Le système nerveux central est ainsi nommé parce qu'il intègre les informations qu'il reçoit, et les coordonne pour influer sur l'activité de toutes les parties du corps.

Le système nerveux central est directement protégé par des os (crâne et colonne vertébrale.)


Le cerveau des oiseaux comprend plusieurs parties :


1. Les deux hémisphères cérébraux, de dimensions réduites sont dépourvus de circonvolutions. des petits bulbes olfactifs y sont rattachés.


2. Le tronc cérébral qui contrôle les systèmes comme la respiration, la fréquence cardiaque ou la tension artérielle.


3. Les grands lobes optiques qui montrent bien l'importance de la vision chez les oiseaux.


4. Le cervelet qui est de dimensions importantes. Il est impliqué dans la gestion des mouvements réflexes de l’équilibre lié au vol.


5. L'hypophyse est une glande qui produit des hormones gérant une large gamme de fonctions corporelles.

Les hormones qu’elle produit  stimulent les autres glandes endocrines, d’où son surnom de  « glande maîtresse » du corps.


6. La moelle épinière est bien développée chez les oiseaux.








Le système nerveux périphérique : est la partie du système nerveux formée des ganglions et des nerfs à l'extérieur du cerveau et de la moelle épinière.

Sa fonction principale est de faire circuler l'information entre les organes et le système nerveux central.

À l'inverse du système nerveux central, le système nerveux périphérique n'est pas directement protégé par des os.



Les sens chez l’oiseau.


Deux sens sont perfectionnés, la vue et l'ouïe, les autres ayant un rôle secondaire.


La vue : La vision des oiseaux est souvent supérieure à celle des mammifères les mieux doués à cet égard  pour les raisons suivantes : elle est colorée, chez toutes les espèces diurnes du moins

Elle est très précise, car l'œil est grand pour la taille de l'oiseau (le globe oculaire de l'autruche est cinq fois plus volumineux que celui d'un homme adulte).

De plus, le nombre des cellules nerveuses de la rétine peut être beaucoup plus élevé que chez l'homme.

Enfin, la vision est plus rapide et plus panoramique que celle de l'homme.


L’ouïe : Comparée à l'oreille humaine, celle des oiseaux est plus simple. Par exemple, il n'y a pas de pavillon externe.
 
L'ouïe est particulièrement fine chez les rapaces nocturnes, qui se servent surtout de ce sens pour repérer leurs proies dans l'obscurité.


Goût, odorat et toucher : on connaît mal le sens du goût chez les oiseaux.

L'odorat est peu développé, sans toutefois être absolument nul.

Des organes du toucher existent sur tout le corps, mais sont plus importants sur le bec, la langue, dans la cavité buccale et sur les pattes.

Certains semblent être des récepteurs sensibles aux vibrations.



Sources:



Image:

http://acces.ens-lyon.fr/acces/ressources/neurosciences/Banquedonnees_logicielneuroimagerie/test-architecture-neuropeda/fiches-pedagogiques/1-irm/1-2-anatomie-generalites/1-2-4-comparaisons-interspecifiques/1-2-4-2-autres-especes/sujet-12421-poule-gallus-domesticus

http://www.evolution-biologique.org/histoire-de-la-vie/conquete-des-airs/une-machine-volante.html





Texte


http://monde-elevage.blogspot.com/2011/12/lanatomie-des-volailles.html

http://www.oiseau.info/systeme.nerveux.et.sens.html

https://fr.wikipedia.org/wiki/Anatomie_des_oiseaux#Le_syst.C3.A8me_nerveux_central

https://fr.wikipedia.org/wiki/Syst%C3%A8me_nerveux_p%C3%A9riph%C3%A9rique

https://fr.wikipedia.org/wiki/Syst%C3%A8me_nerveux_central

Le système musculaire des oiseaux





Les muscles pectoraux, qui, par conséquent, servent aux mouvements des ailes, sont les plus développés. Ils possèdent un volume que l'on n'observe chez aucun autre vertébré.


Les muscles du dos, par contre, sont faibles.


Au membre postérieur, la cuisse et la jambe seules sont généralement bien musclées.


Certains oiseaux possèdent des muscles le long des tarses. En général, il n'y a que des tendons dans cette région.


 
Source : http://www.cosmovisions.com/oiseauxAnatomie.htm

Voilà!

Avec le système musculaire, je crois que le dossier est à peu près complet!

N'hésitez pas à y faire des ajouts si vous l'estimez nécessaire!

Comme convenu, j'ai nettoyé le post, mais il n'en est pas fermé pour autant!

Encore merci pour vos encouragements!

NB: lorsque vous mangerez du poulet, vous ne regarderez plus votre assiette de la même façon  

là , c'est complet , compréhensible et pas compliqué tu nous as gâtés ,bravo à toi d'avoir prit de ton temps , le résultat est là